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aspartam c'est quoi

TOUTE LA VERITE SUR L ASPARTAM


L ASPARTAM   C EST  QUOI  ......
(source site wikipédia)



L'aspartame est un édulcorant de synthèse avec un pouvoir sucrant d'à peu près 200 fois celui du saccharose. Comme additif alimentaire, il est désigné dans l'Union européenne par le code E951.
Son nom chimique est L-Aspartyl-L-phenylalanine méthylester.

L'aspartame est donc l'assemblage de deux acides aminés naturels, la L-phénylalanine et l'acide L-aspartique, la fonction a-carboxylique de la phénylalanine étant estérifiée par un groupement méthyl.

Historique  

La première apparition de l'aspartame date de la publication de sa synthèse en 1966[2]. Mais il aurait été découvert en 1965 par J. Schlatter, chimiste de la société Searle, lors de la synthèse d'un tétrapeptide devant être testé comme médicament anti-ulcéreux[3]. L'aspartame était alors un intermédiaire de synthèse et Schlatter aurait goûté le produit tombé sur son doigt. Le goût sucré fut une découverte inattendue, l'acide aspartique et la phénylalanine n'étant pas sucrés. Le dipeptide non méthylé se révéla avoir une saveur amère. Schlatter synthétisa des composés de structure voisine, mais le produit original fut conservé et commercialisé sous le nom d'aspartame.

Une première autorisation de mise sur le marché fut accordée à l'aspartame par la FDA (USA) en 1974. Suite à de possibles effets toxiques et cancérigènes sur le cerveau par l'aspartame ou ses métabolites, l'autorisation est suspendue quelques mois plus tard. Puis à nouveau autorisé aux USA en 1981 dans les aliments solides puis dans les liquides en 1983.

En 1981, l'aspartame est autorisé par un comité commun d'experts de l'organisation mondiale de la santé (OMS/WHO) et de l'organisation pour l'agriculture et la nourriture (FAO en anglais)[4]. La même année le comité scientifique pour les aliments humains (CSAH / SCF en anglais) de la commission européenne approuve l'aspartame.
L'aspartame est autorisé en France en 1988 et est codé E 951 dans la classification européenne des additifs alimentaires.
Le brevet de l'aspartame tomba dans le domaine public en 1992.
En 1994, son emploi est harmonisé par l'Union européenne (directive 94/35/CE). L'aspartame est alors approuvée dans plus de 90 pays.

En 1996, l'Union européenne élargit son utilisation comme d'édulcorant ainsi que les doses maximums (directive 96/83/CE).

En 2002, le comité scientifique de la Commission européenne confirme son avis sur l'innocuité de l'aspartame.
En 2002, l'AFSSA conclut dans un rapport : « La consommation d'aspartame chez l'homme, même dans des populations particulièrement exposées comme les enfants diabétiques, ne dépasse pas la dose journalière acceptable, notamment en France ».
Pour l'anecdote, l'exploitation commerciale de l'aspartame fut lancée par Donald Rumsfeld qui en tira sa fortune et son influence.

Utilisation

L’aspartame est utilisé dans près de 5 000 produits à travers le monde, dont plus de 2 000 vendus en Europe. Sa large utilisation vient du fait que l’aspartame a un pouvoir sucrant environ 200 fois supérieur à celui du sucre (saccharose) et par conséquent, il suffit de petites quantités pour assurer un goût sucré. L’aspartame est unique par rapport aux autres édulcorants intenses en ce sens que l’apport de ses divers composants est comparable à l’apport des mêmes substances issues d’aliments naturels.

Cependant, la consommation d'aspartame a été mise en cause dans l'apparition de certains effets secondaires chez l'homme.

De plus, selon certaines sources, il serait à l'origine d'effets nocifs sur le système nerveux central, et serait notamment impliqué dans l'augmentation de la fréquence des cancers. De nombreuses études ont toutefois démenti ces conséquences, pendant que d'autres relancent le débat...

Nutrition

La consommation d'aspartame - l'un des édulcorants intenses les plus fréquemment employés et les plus populaire - est surtout motivée par le fait que son utilisation n'apporte aucune calorie. L'aspartame, comme tous les édulcorants intenses, a plutôt des avantages pour les diabétiques. Par ailleurs, il a un intérêt dans la protection contre les caries.
On a formulé l' hypothèse que la saveur sucrée puisse provoquer une sécrétion d'insuline commandée par le cerveau (cephalic-phase insulin release (CPIR)). Selon cette hypothèse, cette sécrétion d'insuline sans apport de glucose aurait provoqué une chute de la glycémie ce qui classiquement provoque une sensation de faim... Les édulcorants largement utilisés par les personnes obèses pour perdre du poids auraient eu un effet inverse à celui recherché. Aucune étude n'a mis en évidence ce phénomène ni France  ni aux États-Unis

. Plus récemment on a étudié si une alimentation édulcorée à l'aspartame pouvait modifier la thermognèse en comparaison avec une alimentation sucrée au saccharose, aucune différence significative n'a pu être mise en évidence [7]. On doit remarquer que ces études sont faites sur des tout petit nombre d'individus, et qu'on àobserve de grandes variations individuelles dans le taux de la glycémie après la prise d'une boisson sucrée. La controverse n'est pas complètement close, de nombreuses études ont cherché à mettre en corrélation la prise d'aliments édulcorés et la sensation de faim. Les résultats varient en fonction des conditions opératoires.

Certaines études ont montré que l'aspartame aurait un effet anorexigène propre. On a relié cet effet à l'augmentation de la phenylalanine plasmatique que l'on observe après prise d' aspartame[]. Il faut noter qu' à la différence de la saccharine et l'acesulfame-K, l'aspartame n'a pas de composantes amères. Dans les études en aveugle toutefois, les boissons sucrées au saccharose ressortent comme « plus agréable ».

La dose journalière admissible retenue par l'Organisation mondiale de la santé est de 40 mg/kg/j (soit 2,8 g pour un adulte de 70 kg). La consommation courante d'aspartame est largement en dessous de cette limite pour la population générale. Il faut toutefois noter qu'estimer sa propre consommation d'aspartame est peu aisé, les étiquetages ne mentionnant généralement pas la quantité d'édulcorant employé dans la fabrication de tel ou tel produit.

Innocuité de l'aspartame

L'aspartame est notamment métabolisé en phénylalanine. Il existe une maladie génétique rare (un enfant malade pour 15 000 naissances) la phénylcétonurie qui donne un retard mental très grave chez les enfants qui en sont atteints. Le traitement de cette maladie consiste à contrôler de façon très stricte l'apport en phénylalanine. Une fois atteint l'âge adulte le régime peut-être moins strict, sauf pour les femmes qui sont enceintes qui doivent faire l'objet de nouveau d'un contrôle très strict pour éviter l'intoxication de l'enfant à naître. C'est la raison pour laquelle l'aspartame est déconseillé chez les personnes atteintes de cette maladie. En France on procède, à la naissance, à un dépistage systématique de la phénylcétonurie.

L'aspartame en phase liquide, à partir de 30 °C et après avoir perdu sa partie estérifiée sous forme de méthanol, se recombine en dicétopipérazine (acide 2-(5-benzyl-3,6-dioxopipérazin-2-yl)acétique)[1]. En phase solide, cette modification peut avoir lieu à partir de 105 °C.C'est la raison pour laquelle
il est déconseillé de « cuisiner » l'aspartame. Cette mention est portée sur tous les emballages.

En présence d'acide fort, l'aspartame perd son méthanol (représentant à peu près 10 % en masse). En condition acide plus forte ou lors de la digestion, l'aspartame est décomposé en ses deux acides aminés de base phénylalanine et acide aspartique.

Ces quatre substances sont considérées comme responsables de tumeurs au cerveau et autres effets secondaires par les personnes convaincues de la toxicité de l'aspartame.

La prise d'aspartame fait monter les niveaux de phénylalanine. Dans son témoignage devant le Congrès américain, le Dr Louis J. Elsas démontra qu'une haute teneur en phénylalanine dans le sang peut se concentrer dans des parties du cerveau et est particulièrement dangereuse pour les nourrissons et les fœtus. Il a également démontré que la phénylalanine est métabolisée bien plus efficacement par les rongeurs que par les humains.

"Il a été démontré que l'ingestion d'aspartame, peut provoquer des niveaux excessifs de phénylalanine dans le cerveau, . En excès, ces niveaux peuvent amener une décroissance du niveau de sérotonine, conduisant à des désordres émotionnels tel que la dépression. Il a été démontré que les niveaux de phénylalanine dans le sang étaient accrus d'une façon significative par effet d’accumulation chez les sujets humains ayant utilisé chroniquement l'aspartame. Même une seule prise normale d'aspartame fait monter les niveaux de phénylalanine

La réalité sur la phénylalanine : La phénylalanine est un acide aminé essentiel apporté uniquement par l'alimentation. Dans l’organisme, la phénylalanine n’est pas seulement un composant des protéines, mais aussi le précurseur des neurotransmetteurs que sont la dopamine, la noradrénaline et l’adrénaline. Il existe, dans beaucoup de pays, une obligation légale d’effectuer chez les bébés un test de dépistage de la PKU , à la naissance. Le traitement implique un contrôle prudent de toutes les sources de phénylalanine dans l’alimentation. C’est pourquoi les produits contenant de l’aspartame doivent renseigner qu’ils contiennent une source de phénylalanine."L'aspartame est également mis en cause dans le phénomène de mort neuronale appelé excitotoxicité.

Tests effectués sur les animaux

Sur 196 animaux soumis à l’aspartame, 96 moururent de tumeur cérébrale : c’est le constat d’une expérimentation effectuée en 1980 que le laboratoire SEARLE, inventeur du produit, soumettait à la FDA.

Sous la pression des lobbys et à l'initiative du commissaire Arthur Hayes, la FDA autorisa le produit en 1994 alors que plus de 7 000 plaintes avaient déjà été déposées pour effets indésirables suite à la consommation d’aspartame.

En juillet 2005, des chercheurs de Bologne (Italie) ont présenté à la presse une étude menée sur les rats montrant un effet cancérigène au niveau du cerveau[12]. Soffritti M, Belpoggi F, Degli Esposti D, Lambertini L, Tibaldi E, Rigano A. First experimental demonstration of the multipotential carcinogenic effects of aspartame administered in the feed to Sprague-Dawley rats. Environ Health Perspect. 2006;114:379–385. De la « European Ramazzini Foundation of Oncology and Environmental Sciences » à un Bologne en Italie ont conduit une étude incluant 1800 rats qu'ils ont observés depuis l'age de 8 semaines jusqu'à leur mort naturelle (ce qui est tout à fait inhabituel pour les tests de cancérogenèse où les animaux sont sacrifiés à 104 ou 110 semaines).

Ils ont observé une augmentation significative des lymphomes des leucémies des carcinomes du rein du pelvis et de l'urtère chez les femelles.
Les effets observés l'ont été pour des doses de l'ordre de 20 mg/kG. La dose maximum tolérée est de 50 mg/kg aux États-Unis et de 40mg/kg en Europe. Les études de consommation montrent que typiquement les consommateurs en ingèrent 2-3 mg/kg jour . Les conditions d'études sont donc très loin de l'utilisation pratique de aspartame pour l'homme.

Il faut savoir par ailleurs que l'aspartame est dans le domaine public et qu'au États-Unis il est largement supplanté par le sucralose vendus aux États-Unis sous le nom de marque de Splenda (McNeil Nutritionals, LLC, Ft. Washington, PA) produit qui lui est protégé par un brevet ! On peut donc s'interroger de savoir à qui le crime profite !

L'European Food Safety Authority (EFSA) après une analyse détaillée des conditions opératoires de cette étude n'a pas été convaincu qu'il était opportun de changer les conditions d'utilisation de aspartame en Europe (4 mai 2006) .Voire l'opinion de l'EFSA Les autorités de santé de nombreux pays ont demandé à obtenir les résultats de cette étude. Les conclusions officielles devraient être connues en 2006, néanmoins certains pays comme la France ont déjà émis des réserves sur la méthode d'étude et des doutes quant à la validité des résultats et s'en tient à une "veille toxicologique" sur l'aspartame tout en rappelant que l'aspartame entre dans la composition de près de 600 "spécialités pharmaceutiques".

références
1. ? Davey et al., J. Chem. Soc., 1966
2. ? J. M. Schlatter (Searle), Brevets ZA 67 02190, 1968 & US 3492131, 1970
3. ? Am J Clin Nutr. 1997 Mar;65(3):737-43
4. ? Physiol Behav. 1995 Jun;57(6):1089-95
5. ? Appetite. 2000 Jun;34(3):245-51


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